les paroles des chants militaire

Hymne national français

 

Hymne national français

Les paroles et la musique furent écrites en 1792, par l'officier du génie Claude Joseph Rouget de Lisle (1760-1836). Proclamée hymne national le 14 juillet 1792, interdite sous l'empire, elle devint hymne national de la République en février 1875, à l'instigation de Gambetta.

 

1
Allons enfants de la Patrie
Le jour de gloire est arrivé
Contre nous de la tyrannie
L'étendard sanglant est levé (bis)
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats
Ils viennent jusque dans vos bras
Egorger vos fils et vos compagnes.

Refrain
Aux armes, citoyens
Formez vos bataillons
Marchons ! Marchons !
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons


2
Que veut cette horde d'esclaves
De traîtres, de rois conjurés
Pour qui ces ignobles entraves
Ces fers dès longtemps préparés (bis)
Français, pour nous, ah ! quel outrage
Quels transports il doit exciter
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage
( Refrain)

3
Quoi ! des cohortes étrangères
Feraient la loi dans nos foyers
Quoi ! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fiers guerriers (bis)
Grand Dieu ! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées
( Refrain)

4
Tremblez, tyrans et vous perfides
L'opprobre de tous les partis
Tremblez ! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix (bis)
Tout est soldat pour vous combattre
S'ils tombent, nos jeunes héros
La terre en produit de nouveaux
Contre vous tout prêts à se battre
( Refrain)

5
Français, en guerriers magnanimes
Portez ou retenez vos coups
Epargnez ces tristes victimes
A regret s'armant contre nous (bis)
Mais ces despotes sanguinaires
Mais ces complices de Bouillé
Tous ces tigres qui, sans pitié
Déchirent le sein de leur mère
( Refrain)

6
Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie
Combats avec tes défenseurs (bis)
Sous nos drapeaux que la victoire
Accoure à tes mâles accents
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire
( Refrain)

7
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus (bis)
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre
(Refrain) Plus...

Le Chant du Départ

Le Chant du Départ

Chant révolutionnaire écrit en 1792 par Etienne Nicolas Mehul

 

La victoire en chantant
Nous ouvre la barrière
La liberté guide nos pas.
Et du Nord au midi
La trompette guerrière
A sonné l'heure des combats.
Tremblez ennemis de la France,
Rois ivres de sang et d'orgueil.
Le peuple souverain s'avance,
Tyrans descendez au cercueil.

Refrain
La république nous appelle,
Sachons vaincre ou sachons périr.
Un Français doit vivre pour elle,
Pour elle un Français doit mourir.
Un Français doit vivre pour elle,
Pour elle un Français doit mourir.



De nos yeux maternels
Ne craignez pas les larmes;
Loin de nous les lâches douleurs !
Nous devons triompher
Quand vous prenez les armes,
Nous vous avons donné la vie;
Guerriers, elle n'est plus à vous:
Tous nos jours sont à la patrie,
Elle est votre mère avant nous,

(refrain)

Que le fer paternel arme la main des braves;
Songez à nous au champs de Mars;
Consacrez dans le sang des Rois et des esclaves
Le fer béni par nos vieillards,
Et rapportant sous la chaumière,
Des blessures et des vertus,
Venez fermer notre paupière
Quand les tyrans ne seront plus.

(refrain)

De Barra, de Viala le sort nous fait envie,
Ils sont morts mais ils ont vaincu.
Le lâche accablé d'ans n'a pas connu la vie,
Qui meurt pour le peuple a vécu.
Vous êtes vaillants, nous le sommes,
Guidez-nous contre les tyrans:
Les républicains sont des hommes,
Les esclaves sont des enfants.

(refrain)

Partez, vaillants époux ! Les combats sont vos fêtes
Partez, modèles des guerriers.
Nous cueillerons des fleurs pour en ceindre vos têtes,
Nos mains tresserons vos lauriers,
Et, si le temple de Mémoire
S'ouvrait à nos mânes vainqueurs,
Nos voix chanteront votre gloire,
Nos flancs porteront vos vengeurs.

(refrain)

Et nous, sœurs des héros: nous, qui de l'hyménée
Ignorons les aimables nœuds,
Si, pour s'unir un jour à notre destinée,
Les citoyens forment des vœux,
Qu'ils reviennent dans nos murailles
Beaux de gloire et de liberté,
Et que leur sang dans les batailles
ait coulé pour l'égalité.

(refrain)

Sur le fer, devant Dieu, nous jurons à nos pères,
A nos épouses, à nos soeurs,
A nos représentants, à nos fils à nos mères,
D'anéantir les oppresseurs.
En tous lieux, dans la nuit profonde,
Plongeant l'infâme royauté,
Les Français donneront au monde
Et la paix et la liberté.


La prière du para

La prière du para Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous resteDonnez-moi ce qu'on ne vous demande jamais.

 

Je ne vous demande pas le repos

Ni la tranquillité

Ni celle de l'âme, ni celle du corps.

 

Je ne vous demande pas la richesse

Ni le succès, ni même la santé.

 

Tout ça, mon Dieu, on vous le demande tellement

Que vous ne devez plus en avoir.

 

Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste.

Donnez-moi ce que l'on vous refuse.

 

Je veux l'insécurité et l'inquiétude.

Je veux la tourmente et la bagarre

Et que vous me les donniez, mon Dieu, définitivement.

 

Que je sois sûr de les avoir toujours,

Car je n'aurai pas toujours le courage

De vous les demander.

 

Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste.

Donnez-moi ce dont les autres ne veulent pas.

Mais donnez-moi aussi le courage

Et la force et la Foi.

Le Chant des Partisans

Le Chant des Partisans

Chant révolutionnaire interprété en russe par son auteur Anna Marly, pour la première fois le 13 mai 1943. Le 30 mai 1943 dans la banlieue de Londres, entre midi et 16 heures, Joseph Kessel en adapte une version française en compagnie de son neveu Maurice Druon.

 

Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux
Dans la plaine ?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays
Qu'on enchaîne ?
Ohé ! partisan, ouvrier et paysan
C'est l'alarme
Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang
Et des larmes

 

Montez de la mine, descendez des collines
Camarades
Sortez de la paille les fusils, la mitraille
Les grenades
Ohé ! les tueurs à la balle et au couteau
Tuez vite
Ohé ! saboteurs attention à ton fardeau,
Dynamite !

 

C'est nous qui brisons les barreaux des prisons
Pour nos frères
La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse
La misère
Il est des pays où les gens au creux des lits
Font des rêves
Ici, nous vois-tu, nous on marche, nous on tue
Nous on crève

 

Ici chacun sait ce qu'il veut ce qu'il faut
Quand il passe
Ami si tu tombes un ami sort de l'ombre
A ta place
Demain du sang noir sèchera au grand soleil
Sur les routes
Chantez compagnons dans la nuit la liberté
Nous écoute

 

Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu'on enchaîne ?
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh...

Debout les Paras


Debout les Paras Ce chant est un classique des troupes parachutistes, qui retrace en quelques paroles les instants qui précédent la marche "en canard" vers l'avion et le saut.

Debout, les paras, il est temps d' s'en aller,
Sur la route au pas cadencé.
Debout les paras, il est temps de sauter,
Sur notre Patrie bien aimée.
Dans les prés, dans les champs,
Les pépins dans le vent,
La mitraille accompagnera nos chants.

 

Refrain

Parachutiste, voit le ciel est clair
Serre les dents, il est temps de sauter.
Le stick est prêt, le stick est prêt,
Tout le monde ira, tout le monde ira.
Pas un ne se, pas un ne se, dégonflera.
Parachutiste, voit le ciel est clair,
Serre les dents, il est temps de sauter.

 

Pour venir avec nous, pas besoin d'être gros,
Il suffit d'avoir du culot.
Pour venir avec nous, pas besoin d'être grand,
Il suffit d'avoir un peu de cran.
C'est trop dur vous direz,
C'est trop fort vous penserez,
Allons donc un peu de bonne volonté.

 

Allons, les copains, avec tout le barda,
Dans l'avion qui mène au combat.
Surtout les copains, n'oubliez pas le pépin,
Car la haut y a pas de magasin.
Mais ne vous en faites pas,
Même s'il ne s'ouvre pas,
On se retrouvera quand même tous en bas.
 


Si tu crois en ton destin

Si tu crois en ton destin

Chant de la guerre d'Indochine (1945-1954).

Un classique du répertoire parachutiste.



Si tu crois en ton destin,
Si tu crois aux lendemains,
L'ami faut pas hésiter,
Prends ton sac et vient sauter,
Avec nous tu pourras marcher,
Tu pourras être et durer.
au refrain



refrain

Pour aimer, et pour souffrir
Y a pas deux moyens pour trouver tout ca
Pour toi sans aucun doute,
Viens chez les paras.



Si tu retournes pays,
Si tu vas revoir ta mie,
Pour nous tu lui conteras,
Nos chants, nos cris, nos combats,
Mais qu'elle t'attende ou qu'elle t'oublie,
Pense à ceux qui sont là-bas.
au refrain



Si tu as le goût du risque,
Si tu tombes sur la piste,
La piste garce et cruelle,
La piste sauvage et belle,
Mourant tu sauras l'aimer,
Car elle t'aura tout donné.
au refrain